Le gouverneur Patrick Deval  a demandé hier aux législateurs de l’État de revenir sur un cas et tenter de d’oublier la facture non payé d’un casino dont le cas avait déjà été étudié afin de conserver  les emplois de la ville.

«Nous sommes là pour les gens qui veulent et ont besoin d’un emploi et ces emplois pourront être maintenus grâce à l’annulation de la dette du casino. Les législateurs devraient revenir sur ce projet et permettre  l’annulation de la dette pour sauver les emplois », souligne Patrick Deval devant  plusieurs centaines de dirigeants politiques et syndicaux réunis au Park Plaza pour le Jour annuel de la Greater Boston Labor Council.

Mais les chances que les législateurs acceptent l’annulation de la dette sont minces. En Juillet dernier, ils ont déjà approuvé la construction de  trois autres casinos de villégiature et des machines à sous à deux hippodromes. Patrick tente désespérement de montrer les avantages à suspendre la dette du casino mais sans grand succès.

La présidente du Sénat, Therese Murray, souligne que les deux tiers du Sénat ne supporteront pas le projet ambitieux de Patrick . « Rien n’a changé », a déclaré le porte-parole Dave Murray Falcone. « Nous n’avons pas les voix nécessaires pour rediscuter
du cas.  »

De l’autre coté, Seth Gitell, porte-parole du président de la Chambre De Leo Robert, rajoute que  « le cas n’a pas été retirée de la table », la question reste donc discutable.

En révisant le projet de loi du casino de l’Assemblée législative et au lieu de l’approuver, PatrickDeval  risque de se mettre à dos les groupes de travail organisés qui comptaient sur le projet de loi pour permettre aux membres du parti de retourner à leurs emplois.

Patrick hier a tenté de reconstruire des liens avec les groupes de travail, en disant: « J’ai été là pour vous » mais il également émit une mise en garde: « Je sais que nous ne sommes pas d’accord sur tout. Et certains d’entre vous sont tellement en colère à propos de ces désaccords que vous risquez de soutenir quelqu’un d’autre . Mais nous vous avons montré que rien n’est acquis. Et je pense que vous feriez mieux de faire attention de ne pas me prendre pour acquis non plus. « 

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