Il est clair qu’il devient de plus en plus difficile pour un nouveau fournisseur de jeux ou de paris en ligne de faire sa place sur le marché Français. Aujourd’hui, le paysage Français est constitué de  21 licences de poker, 12 de paris sportifs et 5 pour le turf (paris hippiques). On en déduit rapidement que certains marchés, comme le poker, deviennent beaucoup trop concurrentiels pour pouvoir espérer une part du gâteau.

La question qui se pose à l’heure actuelle est de savoir si les acteurs du poker présents aujourd’hui seront capables de tenir la barre encore bien longtemps, et, si les autres acteurs du jeu en ligne seront capables de faire face à des grandes institutions telles que le PMU ou la Française des Jeux. Les professionnels du secteur ne sont pas aussi optimistes sur l’évolution du secteur malgré l’engouement que les jeux en ligne ont crée.

Concernant le poker en ligne: Un étude démontre que le marché ne sera rentable que pour les sites bénéficiant d’un grand nombre de joueurs inscrits sur leur sites; en sachant que la France n’est pas très compétitive en terme de jeux en ligne (La France prélève plus que n’importe quel autre pays  sur les mises jouées, 7.5% sur les paris sportifs; 15.5% pour le hippiques et 2% sur chaque mise remportée au poker). Les sites n’étant pas capable de fidéliser leurs joueurs se verront donc prendre le large.

Les prévisions en termes de revenus ne sont pas forcément ceux attendus par le poker en ligne. Le poker en ligne ne brassera  que 300 € millions en 2013 et devra être partagé entre un grand nombre d’opérateurs alors que les paris sportifs représenteront 2 milliards d’euros et le turf, lui, représentera 400 millions dans 3 ans. Avec une concurrence quasi inexistante, les paris sportifs et les paris hippiques sont donc les grands gagnants de l’ouverture de marché. Cependant, des grands groupes comme Interlot et Snai risquent de bouleverser cet tranquilité.

L’étude ne s’arrête pas là, les experts envisagent un changement dans les années à venir dans le secteur du poker. Les entreprises vont de plus en plus fusionner entre elles pour pouvoir faire face aux requins du secteur.

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