BetClic

Thomas Winter va quitter le groupe Betclic BEG. Cette nouvelle est la suite logique des choses depuis que Ignacio Martos a pris les rennes du pouvoir en tant que PDG depuis septembre 2011. Pour donner un nouveau souffle au groupe, les dirigeants ont dû séparer celui-ci en trois régions.

Thomas Winter a laissé sa place à Marc Guigo qui n’est autre que l’actuel directeur marketing de Betclic. Les nouveaux dirigeants de Betclic Everest Group comme Ignacio Martos sont les principaux instigateurs des licenciements qui ont frappés la partie française.

Pour la zone Europe du Sud de Betclic laquelle a en son sein l’Espagne, le Portugal, l’Italie, et la Grèce, elle sera désormais entre les mains de Ricardo Domingues qui était en charge de la partie ibérique et Amérique du Sud auparavant. Par contre, c’est Thomas Mazur qui va diriger la zone Europe de l’Est, l’Allemagne, les Pays Bas et les pays scandinaves. Ces hommes auront pour tache la gestion, l’administration quotidienne de ces zones géographiques . Quant aux services clients, ils seront repartis à travers les zones où Betclic a une antenne. Les activités sensibles tels les risques, les fraudes et le trading sont épargnées et seront centralisés à Malte.

Par ailleurs, Betclic a renoncé à faire des demandes de licences en Espagne jusqu’en l’été 2012 bien qu’il avait au début fait des projections sur d’énormes investissements technologiques. Comme résultat, Betclic va perdre près de 20% de ses revenus. Lors d’un entretien, M Martins a nié que le groupe Betclic a connu une perte de 50 millions d’euros lors de l’année 2010-2011. Elle correspond à des coûts d’acquisition en plus des montants relatifs au procès qui touche Everest Gaming aux USA. Selon toujours cet homme, l’EBITDA de Betclic Everest sera négatif avec un montant qui va permettre au groupe de remonter la pente.