Paris sportifs

Le football est le sport par excellence en ce qui concerne les paris sportifs en ligne mais depuis l’ouverture du marché, les bookmakers s’orientent vers de nouveaux sports. Le tennis en est la première « victime » et le rugby risque de le suivre de très près.

Le rugby s’est professionnalisé depuis une dizaine d’année et est rentré dans une sphère show business. Rugbyman est devenu un métier avec des entrainements de plus en plus intenses, des kinés sur chaque bord de terrain, des règles de jeux qui se sont adaptées aux médias et des stars qui envahissent nos écrans (Lomu, Wilkinson, Chabal…). Il est donc évident de voir les sites de paris en ligne s’intéresser au phénomène.

Le sport n’attirait pas forcement les parieurs mais depuis l’ouverture du marché en juin dernier, de nombreux sites de paris en ligne ont vu le rugby comme le sport de providence, capable de ramener des parieurs sur leurs sites.  Ainsi, 6 opérateurs français (légaux) ont signé un accord avec la Ligue Nationale de Rugby: BetClic, SAjOO, EurosportBET, Bwin, PMU Paris sportifs, ParionsWeb et FrancePari. Chacun d’entre eux ont bien l’intention de rendre le Top14 aussi captivant voire « plus » captivant que la ligue 1 de football.

Il est donc facile de déduire que le rugby va bientôt prendre  son ampleur et le football devra faire face à cette offre qui pourrait lui faire de l’ombre.

Il y a quatre mois de cela, les Français ont reçu l’aval du gouvernement pour pouvoir s’adonner au plaisir du poker en ligne, des paris sportifs et des courses hippiques. Et, c’est sans modération que les Français ont profité de la bonne nouvelle. Selon la Tribune, les Français auraient déjà dépensé près d’un milliard d’euros en l’espace de 4 mois dans le secteur des jeux en ligne.

Si nous nous rapportons au propos tenu par Jean-François Vilotte, président de l’ARJEL, nos Frenchies auraient ainsi donc dépensé 260 millions d’euros dans les paris sportifs; la grosse partie des paris se répartissant entre le football et le tennis.  230 millions d’euros ont été misés sur les courses de chevaux et le poker, quant à lui, représenterait 500 millions d’€. Cependant, les sources concernant le poker sont plus floues et la plupart des sites de poker en ligne ne souhaitent pas divulguer leurs résultats trimestriels.

En ce qui concerne les paris sportifs:  le football est, bien entendu, le sport qui se distingue dans le domaine.  56% des paris en ligne concernent le foot contre 25% pour le tennis. Les Français parient souvent en direct (70%) et sur des tournois étrangers (la ligue 1 anglaise, italienne, allemande et espagnole).

Intralot, compagnie grecque de paris sportifs en ligne va faire son entrée sur le marché français. Intralot fournit des plateformes de jeux et gère des services de paris sportifs, de poker, de loto et de casinos en ligne dans une cinquantaine de pays. L’entreprise emploie près de 5.000 personnes. Il s’agit d’une société publique cotée à la Bourse d’Athènes.

L’entreprise vient tout juste de recevoir sa licence et va prochainement lancer son site de paris sportifs en ligne. Les licences obtenues par les entreprises de jeux en lignes sont soumises à une durée limitée de 5 ans et doivent, à la fin de ses 5 ans, refaire une demande auprès de l’ARJEL.

Constatinos Antonopoulos, directeur générale de l’entreprise,  a déclaré au figaro que l’arrivée d’Intralot sur le marché français est une étape importante. L’entreprise cherche à être présente partout en Europe depuis que l’Union Européenne s’est mise à libérer les jeux en ligne. Il n’y a pas une seconde à perdre.

Mais le site ne souhaite pas s’en arrêter là, il va également faire une demande auprès de l’ARJEL pour obtenir une licence de poker en ligne et une autre dans le domaine des paris hippiques. Depuis quelques années, l’entreprise a mis en place une stratégie très offensive afin d’être présente partout dans le monde. L’entreprise souhaite profiter de la libération du marché des jeux en ligne afin de se faire un nom en tout légalité.

Après l’obtention de sa licence, l’entreprise a enregistré une hausse de 2% à la bourse d’Athènes.

Le PMU (Pari mutuel urbain) a été crée en 1930 et  regroupe 73 sociétés de courses.  Deux des sociétés (dites mères) gèrent les activités hippiques et réglementent l’activité. LE PMU est présent dans plus de 9800 points de vente à travers  toute la France. Depuis fin juin, le site de paris hippiques est autorisé à prendre des paris hippiques en ligne, son activité principale, et propose également du poker en ligne et des paris sportifs.

Fin Septembre, le site a fait part de ses résultats et il faut dire que l’entreprise se porte bien malgré l‘ouverture de marché qui lui a fait perdre son monopole en France. La société enregistre une augmentation de 0.4% de son chiffre d’affaire soit 6.9 Mds$.

Son activité internet enregistre des records. En ce troisième trimestre l’entreprise a enregistré une hausse de 58% de trafic supplémentaire. L’ancien monopole de paris hippiques compte désormais plus de 500 000 membres sur son site mais ne souhaite pas se reposer sur ses lauriers et s’est fixé des objectifs:

  • maintenir sa croissance concernant son cœur de métier, c’est à dire, les paris hippiques
  • prise de part sur ses nouvelles activités : le poker en ligne et les paris sportifs.

Au niveau international, le groupe a enregistré une hausse de 30% et démontre qu’elle sait se vendre à l’étranger. Le site fait également appel aux nouvelles technologies avec retransmission des courses de chevaux en live sur son site et sur les téléphones portables capables de lire des vidéos.

Le groupe a anticipé l’arrivée de nouvelles entreprises sur le marché des paris en proposant en début d’année 11000 points de ventes soit 1200 de plus qu’auparavant, rendant ainsi l’activité plus accessible à tous. Le groupe a également proposé une offre plus large en termes de courses hippiques afin de conserver ses clients et de les appâter avec des nouveaux produits.

Lundi matin au moins 27 chevaux ont été tués lors d’un incendie qui a dévasté trois granges situées à côté du Casino d’Hollywood à Charles Town Races.

A 4 heures 40 du matin,  sept départements d’incendie ont assisté à un feu de trois granges en bois à côté de la piste de course de Charles Ranson . Les écuries ont été décrites comme étant des structures  anciennes constituées essentiellement de bois et deux ont été complètement détruites par le feu, la troisième n’a été endommagés que partiellement.  Les granges étaient utilisées pour abriter les chevaux participant aux courses de chevaux de la ville de Charles Town. Deux des granges étaient détenues par Sharon et Freddy Johnson et l’autre par Steve Spears.

Ken Lowe, président de la Charles Town Horsemen’s Benevolent & Protective Association a déclaré au Washington Post : « C’était l’heure du petit déjeuner pour les chevaux et les gens ont pu voir le feu se propager mais n’ont malheureusement rien pu faire  car tout s’est passé extrêmement  vite ».

Les propriétaires des 27 chevaux décédés sont actuellement inconnus, et quelques 20 autres chevaux ont été sauvés de la propriété. 25 des  chevaux défunts étaient logés dans une seule des granges. Les dégâts matériels ont été estimés à près d’ 1 Million de $ et chacun des chevaux sont estimés  à une valeur approchant les 10.000 dollars. Charles Town Races a ouvert s’est portes comme à l’habitude le lendemain, mais le club a ouvert une grange spéciale pour accueillir les chevaux victime du feu.

Selon le Washington Post, les commissaires des incendies de l’État  ont déjà soumis une hypothèse en annonçant que l’incendie était probablement accidentelle. Deux personnes, un employé d’un casino et un pompier ont été  légèrement blessés en ayant tenter de combattre l’incendie.

Charles Town Races qui a ouvert ses portes en 1933 est considéré comme le foyer des éleveurs de  la Virginie-Occidentale. Le club gère des courses de chevaux et de chiens  365 jours par an.

Le football est sans aucun doute le sport le  plus médiatisé dans le monde et son affluence joue énormément sur la mode, les tendances et le tourisme. Le football, à travers des évènements comme la coupe du Monde rapporte des millions à des compagnies comme Nike, Adidas ou bien encore Coca cola. Mais voilà, tout le monde veut une part du butin et tout le monde veut bénéficier de la forte médiation du football pour augmenter ses bénéfices. Ainsi donc, les paris en lignes se sont lancés dans l’aventure.

Les sites de pari en ligne ont ainsi envahi les maillots de nos équipes chéris afin de se faire connaitre par nous, supporteurs, cible facile à convaincre lorsqu’il s’agit de foot. Bet Clic a tout compris en sponsorisant les équipes comme l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais.   Un public de premier choix, car ce sont les mêmes supporters qui vont parier en ligne alors autant faire de la pub lors d’un match.  Mais en France le phénomène est nouveau car les paris en ligne ne sont autorisés que depuis le 8 juin dernier. Mais le phénomène, quant à lui, n’est pas nouveau, en Europe, et Bwin en est un parfait exemple, le site sponsorise Milan AC , le Real De Madrid et Bayern de Munich. Trois marchés différents mais avec un gros potentiel de supporters.  Les matches étant retransmis, le site de pari en ligne bénéficie d’une audience qui dépasse les frontières des ces trois pays.

Les sites de paris en ligne ont donc parié sur le football en utilisant les joueurs comme vitrine  et faire apparaitre le nom de leurs marques sur les torses transpirant de nosjoueurs souvent comparés à des Dieux. Ces mêmes maillots sont ensuite revendus aux fans qui sans le savoir permettre à des marques comme betclic, Bwin ou bet770 de se faire de la pub gratuitement. C’est une excellente démarche marketing et certainement meilleure que celle de polluer nos sites internet avec leurs bannières encombrantes et souvent sans charme.

Partygaming a l’intention de dominer les jeux d’argent en ligne et voudrait être le numéro un dans les 4 secteurs suivants: le poker en ligne, le bingo, le casino et le sport. Un pari ambitieux mais la conquête a déjà commencé! En effet, Partygaming vient de racheter Cashcade, propriétaire notamment de Foxy Bingo. Cette nouvelle acquisition a couté près de 71,9 millions de livres sterling à PartyGaming.  Comme le souligne le directeur de Party Gaming, leur objectif est d’être sur le podium de chaque secteur! « Notre objectif, en termes de fusions-acquisitions, est d’acquérir des entreprises qui puissent nous propulser dans le top 3 sur chacun de nos marchés, tout en nous offrant des revenus conséquents, et nous permettant des synergies en matière de coûts »,  Jim Ryan, directeur général du groupe.

L’acquisition faite en 2009, a déjà enregistré une hausse de 30% en plus d’activité, une belle performance pour une entreprise ambitieuse. Le poker, quant à lui, n’a pas vraiment enregistré de hausse malgré l’ouverture du marché en France en avril dernier.

Le sport de pari en ligne,  à quant à lui,  doublé son chiffre mais PartyGaming ne s’arrête pas à ces bons chiffres, il veut également envahir le marché espagnol et le marché danois grâce à  sa récente fusion avec l’autrichien Bwin.